En recevant cette carte postale, ce n'est pas un voyage virtuel que je reçois par la poste mais ce sont des souvenirs. En effet, mon mari et moi avons été, avec un couple d'amis mauriciens, trois semaines à l'Ile Maurice et nous avions visité Chamarel, la terre aux sept couleurs ainsi que sa cascade.
Je me souviens que lorsque nos amis nous avaient proposé d'aller voir la terre aux sept couleurs, je n'arrivais pas du tout à imaginer ce dont il était question. Avant d'arriver à cet endroit, nous avions fait un arrêt à la cascade de Chamarel. Je me souviens alors du merveilleux spectacle de cette cascade. Ensuite, nous avions poursuivi jusqu'à l'endroit promis et là ! Quel spectacle ! Imaginez des dunes de terre, aux
couleurs très différentes (brun, ocre, rose, orange, mauve…). Si on essaie de les mélanger, quelques heures plus tard, les couleurs se séparent de nouveau pour reprendre leur nuance initiale.Je me souviens que j'avais pris en photographie presque chaque dune sous différents angles tant le spectacle était coloré et varié. Ensuite, en repartant, nous avions surpris des hérissons dans la végétation. Là bas, les hérissons sont nommés des "Tangues" et la population locale les cuisine. Nous en avons mangé et j'avoue que ce n'est pas mauvais du tout.
En parlant de ce qui se mange, le pauvre dodo mauricien doit, en partie, sa disparition, au fait justement qu'on en mangeait bien que les écrits affirment que sa viande était trop ferme et au goût peu appréciable. Par ailleurs, lorsque les premiers hommes
sont arrivés sur l'île Maurice, ils ont aussi apporté avec eux des
animaux qui n'étaient pas sur l'île auparavant, comme des chiens, des
porcs, des chats, des rats et des macaques crabiers, qui pillèrent les nids des dodos, tandis que l'homme détruisait les forêts (foyers des dodos). Bref, si vous voulez voir un dodo ailleurs que sur cette carte postale, vous pouvez aller contempler un squelette de dodo au musée de Port Louis ou de Mahébourg. Nous y avions été mais malheureusement le seul souvenir que j'en garde c'est la chaleur épouvantable qui régnait dans ce musée non climatisé !
Merci à mon amie Michèle de m'avoir permis de me remémorer ma véritable excursion à Chamarel.
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