mercredi 17 août 2016

Japon, Tokyo : Asahi super dry hall !

     Je reçois ce jour encore une carte postale du Japon. Cette fois-ci c'est Tokyo et son Asahi super dry hall que je découvre. L'expéditrice de la carte m'a très bien expliqué ce qui était sur cette carte. Lisez plutôt : "Le monolithe noir avec l'espèce de volute dorée est censée représenter un verre de bière. C'est le magnat de la bière japonaise "Asahi" qui l'a commandé. C'est dans le quartier Asakusa dans le vieux Tokyo avec les temples et les ruelles typiques et 200 mètres plus loin, voilà ce qu'on découvre : le Hasahi super dry hall ! C'est Tokyo !!!". J'ajouterai que ce bâtiment a été achevé en 1989, et qu'il a été conçu par le designer Philippe Starck.
     Je n'aurai jamais deviné la symbolique de ce bâtiment...  Bon, pour ma défense j'avancerai que je ne suis pas une consommatrice de bière dont le goût ne me plaît pas plus que cela. Les seules bières que j'aime vraiment sont la "El Presidente" (bière de la République Dominicaine), la "Tsingtao" (bière chinoise) et la Desperados. Pour boire de la bière, je préfère ajouter de la limonade afin d'obtenir un panaché. Crime des crimes diraient certains... 
     En tout cas, je remercie très chaleureusement Rita qui a bien participé, avec le cœur, à mon projet de voyage virtuel par cartes postales.



vendredi 12 août 2016

Japon, Kyoto : le temple au pavillon d'argent.

     Je reçois ce jour le parfait complément au temple au pavillon d'or que j'avais déjà dans ma collection : le temple au pavillon d'argent de Kyoto au Japon
     Le Ginkakuji ou temple au pavillon d'argent a été construit en 1482 par le shogun Ashikaga Yoshimasa (shogun est titre de celui qui détenait le pouvoir militaire et civil au Japon. (Il y eut trois dynasties shogunales : les Minamoto, les Ashikaga et les Tokugawa)). Celui-ci voulait rivaliser avec Kinkaku-ji, le pavillon d'or, construit par son grand-père Ashikaga Yoshimitsu. Son intention était de couvrir le pavillon d'argent, mais à cause de l'intensification de la guerre Onin, qui avait éclaté quelques années plus tôt, en 1467, la construction a été arrêtée et le pavillon n'a jamais été couvert d'argent. Le bâtiment, qui devait être un monument ostentatoire, est maintenant pris en exemple pour montrer le raffinement dans la simplicité de la culture japonaise. Beaucoup de Japonais pensent qu'il est plus beau que son homologue doré. C'est ainsi qu'une histoire de rivalité entre un petit-fils et son grand-père donna naissance à un temple dépassant l'autre non par sa richesse mais par sa simplicité. L'hiver, le temple revêt son manteau de neige à défaut d'avoir eu un manteau d'argent ! 
     Je remercie l'expéditrice de cette carte postale, Rita, passionnée de danse, qui à défaut de m'offrir une danse m'envoie un cliché qui a immortalisé la danse des flocons de neige qui ont dû valser avant de se déposer sur ce magnifique temple au pavillon d'argent.

mardi 9 août 2016

Japon, Hiroshima.

     Aujourd'hui, je reçois une carte rare et pleine d'histoire. Il y a malheureusement des histoires tristes ! Celle-ci raconte l'histoire d'Hiroshima au Japon. Sur cette carte, nous pouvons voir les ruines du Genbaku Dome, l'un des seuls bâtiments à ne pas avoir été entièrement détruits par la première explosion atomique de l'histoire.
      Je ne suis pas professeure d'histoire mais voici une petite rétrospective. 
     La deuxième guerre mondiale fait rage depuis 1939. Les États-Unis et le Japon sont en guerre depuis décembre 1941. Et si le texte suivant extrait de la Vérité littéraire vous apprenait ce qu'on ne vous apprend pas en cours d'histoire ? Lisez plutôt

"Le verbe mokusatsu a, paraît-il, quatre sens différents en japonais :
- prendre note de quelque chose,
- traiter quelque chose par un silence méprisant,
- passer quelque chose sous silence,
- et rester sagement dans l'expectative (je traduis de l'anglais). Un verbe subtil, comme on voit, dont la polysémie trop riche serait à l'origine du bombardement de Hiroshima, c'est du moins ce que je lis dans le Bulletin d'information de l'Association des traducteurs littéraires de France, sous le titre : « L'erreur de traduction la plus tragique de l'Histoire. » En juillet 1945, les chefs alliés réunis à Potsdam adressent un ultimatum au Japon, en stipulant que « toute réponse négative entraînera une destruction immédiate et massive. » Désireux sans doute de gagner du temps, le premier ministre Suzuki répond aux journalistes qui l'assaillent de tous côtés : mokusatsu, ce qui dans son esprit peut signifier qu'il prend note de la chose, mais ne fera pas de commentaires pour l'instant. Aussitôt les agences de presse internationales publient des dépêches d'où il ressort que le gouvernement japonais traite l'ultimatum par le mépris et ne juge même pas bon d'y répondre. Furieux, les Américains décident alors le châtiment suprême, et dix jours plus tard, ils larguent sur Hiroshima la première bombe atomique de l'Histoire. Le traducteur français qui rapporte cet incident mémorable observe avec bon sens que si, en l'occurrence, les interprètes sont les premiers fautifs, c'est en fin de compte sur Suzuki que pèse la plus lourde responsabilité : dans des circonstances aussi graves, il aurait pu choisir un mot moins ambigu que ce mokusatsu dont il connaissait forcément l'épineuse subtilité. Il aurait pu, certes, mais étant donné les sentiments qu'on est en droit de lui supposer, mokusatsu n'était-il pas le verbe le plus indiqué pour dire tout à la fois et son désir de temporiser, et son ressentiment à l'égard des vainqueurs, qu'il ne pouvait pas exprimer plus clairement ? Mais dans ce cas il n'y aurait pas à proprement parler de contresens : mus par une hostilité plus ou moins consciente en face de l'ennemi, les interprètes ont retenu des quatre acceptions possibles du mot précisément celle que Suzuki, plus ou moins consciemment lui aussi, avait choisi de faire passer sous le couvert de son silence." (Marthe ROBERT, La Vérité littéraire, Grasset, 1981, p. 113).
     C'est ainsi que les États-Unis orchestrent deux bombardements atomiques, l'un sur Hiroshima (06 août 1945), l'autre sur Nagasaki (o9 août 1945). Et comme si un bombardement à l'arme atomique ne suffisait pas, la bombe elle-même a été soigneusement recouverte de signatures et d'injures à l'adresse des japonnais. Les 75 000 personnes tuées sur le coup, les 50 000 autres personnes mourant dans les semaines suivantes (le nombre total de morts reste aujourd'hui encore imprécis mais  il est de l'ordre de 250 000) n'auront pas lu ces mots haineux mais elles en mourront. 
      Hiroshima fut entièrement reconstruite après la guerre et à l'initiative de son maire, Shinzō Hamai, elle fut proclamée Cité de la Paix par le parlement japonais en 1949.
      Le 06 août 2015, le Japon a commémoré les 70 ans de la tragédie d'Hiroshima, ville devenue un symbole du pacifisme. 
      Le premier ministre japonais, Shinzo Abe, a prononcé à cette occasion un plaidoyer contre l’arme nucléaire :
     « En tant que seul pays frappé par l’arme atomique (…) nous avons pour mission de créer un monde sans arme nucléaire. Nous avons la responsabilité de faire comprendre l’inhumanité des armes nucléaires, à travers les générations et les frontières. ». N'est-il pas surprenant que ce discours soit énoncé par le premier ministre japonais ? Qu'énoncent les descendants des utilisateurs de cette arme atomique ? 
      Le maire d'Hiroshima, Kazumi Matsui, a demandé quant à lui de supprimer les armes nucléaires, « le mal absolu ». 
      C'est en mai 2016, 71 ans après l'explosion de la bombe atomique, que le président américain Barack Obama se rend à Hiroshima pour rendre hommage aux victimes en marge d'une réunion du G7 qui se tenait au Japon. C'est le premier président américain en exercice à se rendre au Parc de la Paix. Cette visite a créé la polémique aux États-Unis, notamment parmi les vétérans de la Seconde Guerre mondiale qui s'étaient battus contre l'armée japonaise. Le jour où tous les hommes, peut importe leur origine, leur particularité, leur histoire, leur passé,  se tiendront main dans la main prêt à s'entraider n'est malheureusement pas encore arrivé ! 

     L'expéditrice de cette carte m'a aussi fait partager les paroles d'une chanson de Claude Nougaro (Il y avait une ville) tout à fait à propos. Les voici : 

"Que s'est-il passé ?
J'y comprends rien
y avait une ville
et y a plus rien

Y a plus rien qu'un désert
de gravats, de poussière
qu'un silence à hurler
à la place où il y avait
une ville qui battait
comme un cœur prodigieux
une fille dont les yeux
étaient pleins du soleil de mai". 

     Merci à l'expéditrice de cette carte postale, Rita. Nous partagions une passion pour la danse, nous partageons dorénavant une passion pour les voyages... réels pour Rita et virtuels pour moi !

mercredi 9 mars 2016

Afrique du Sud : Animaux.

     En mars 2016, j'avais reçu cette magnifique carte postale d'Afrique du Sud. J'avais déjà 6 cartes de ce merveilleux pays à la Nation Arc-en-Ciel. Les cartes en ma possession étaient d'ailleurs riches en couleurs. Quelle n'a pas été ma surprise de recevoir cette carte originale puisque les animaux de la savane semblent s'être vêtus d'un manteau d'hiver. Ah ! La magie des montages photographiques. La disparition des couleurs met en relief la richesse des motifs de ces animaux d'Afrique : c'est alors une conjugaison de taches, de pelages unis, de marbrures, de zébrures, etc. 
     Encore 3 cartes de ce pays et je pourrai créer un album spécifique pour l'Afrique du Sud. Allez ! Qui rendra hommage au pays de Mandela
     Merci à Patricia qui ne manque jamais de m'envoyer une carte postale de ses voyages pour me faire plaisir !