mardi 16 avril 2013

Belgique - Mons.



  
Belgique-Mons
     Aujourd'hui, j'ai reçu ma 7ème carte postale de Belgique : j'avais déjà une carte générale sur ce pays, une carte des Ardennes, une de Brugge, deux de Bruxelles, une d'Escaut et maintenant, je peux ajouter une carte de Mons. Je vais bientôt atteindre le nombre de 10 cartes pour ce pays et je pourrai alors créer un album spécifique  "Album Belgique (cartes postales)"...
     Cette carte représente la Ducasse de Mons et le combat dit de "Lumeçon". C'est donc une véritable découverte et un véritable voyage virtuel puisque je ne connaissais pas du tout cette "tradition" qui semble autant magnifique que populaire au vu du nombre impressionnant des participants et spectateurs !
     La Ducasse de Mons est une fête datant du Moyen Âge qui mêle des histoires de peste (7 octobre 1349) et de processions de reliques de sainte Waudru (patronne de la ville) et de la collégiale montoise : Ces dernières furent amenées dans un char jusqu'aux bruyères de Casteau, et furent réunies avec les reliques de saint Vincent de Soignies, époux de Waudru. L'épidémie cessa. On attribua le miracle à sainte Waudru et on décida de répéter la procession tous les ans (le dimanche de la Trinité).
     En 1440, la procession inclut le mystérieux combat entre le chevalier saint Georges et un dragon (en fait un crocodile de Libye ou d'Égypte).
      En 1704, des diables prennent part au combat.
    Les hommes en blancs ne sont pas vraiment là puisque le blanc symbolise leur invisibilité : ils font mouvoir le Dragon et représentent ses pattes.

     Le combat dit de « Lumeçon » a lieu sur la Grand Place de Mons le dimanche de la Trinité et se termine à 13 heures précises. Saint Georges, symbolisant le Bien, est chargé de mettre hors d'état de nuire le dragon, symbolisant le Mal, monstre géant d'osier qui mesure une dizaine de mètres.

      Saint Georges tente à plusieurs reprises de tuer la Bête à l'aide de lances et de coup de pistolet. Le saint finit par terrasser le dragon au troisième coup de pistolet.
     Pendant toute la durée du combat, les porteurs du dragon font plonger la queue dans le public qui tente alors de s'emparer du crin qui la constitue et les rubans : ils sont censés porter bonheur pendant un an à celui qui le porte.
     Je remercie chaleureusement Anne-Marie pour ce voyage expresse dans un pays encore trop peu présent sur mon blog. Merci et amitié.

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